2010-01-13

alice news: Fabrice Cotinat's Exhibition ST IRIEIX 01/15-02/27




Fabrice Cotinat "Confusion 1994-2005"
Du 15 janvier au 27 février 2010

En partenariat avec le FRAC Limousin (more info pdf)
Centre Culturel Jean-Pierre Fabrègue 87500 Saint-Yrieix-la-Perche
Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, le samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h30.
"Fabrice Cotinat, "ingénieur"- acteur au sein du collectif d'artistes "La Galerie du Cartable", développe en solo des expériences où il n'a de cesse de donner à la technologie une tournure entropique, de la faire tourner à vide. "Confusion" est une oeuvre ancienne récemment restaurée, robot programmé pour redessiner des motifs avec une légère erreur. Machine à (re)produire des plans, des graphiques, des dessins,... une nouvelle sorte de "machine à peindre" pour reprendre le titre du livre de M. Fréchuret qui se situerait dans la lignée des Warhol, Tinguely, Pinot-Gallizio, et qui aurait croisé Panamarenko." (Yannick Miloux, 2009)

"Un petit robot, mû par des capteurs solaires qui lui fournissent son énergie, se déplace sur une grande feuille de papier blanc. Muni d'un marqueur d'encre noire, il trace une ligne derrière lui. Son action est dirigée par un dessin préalablement imprimé sur la surface où il évolue. Ce dessin original est reproduit par le robot qui en suit les contours. Mais le travail de ce copiste consciencieux et infatigable finit par provoquer une déformation et une expansion de ce dessin qui occupera toute la surface de la feuille. Le dessin ainsi obtenu est conservé et accroché dans l'espace d'exposition.
Les dessins de départ sont des plans, des modèles utopiques, des tracés ou des symboles pris dans l'histoire de l'art.
L'artiste considère les dessins produits par la machine comme des éditions uniques et originales qui font oeuvres. Chaque dessin de la série est daté, situé, authentifié et validé par un tampon créé et apposé par lui-même.
Celui qui pense que Fabrice Cotinat se contente de s’inscrire dans une tradition machiniste se fourvoie, car le soin de l’artiste porte autant sur la réalisation de machines à la beauté formelle indéniable que sur le résultat de leurs actes."
(Henrique Martins Duarte, Zerodeux n°22, 2002)

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